Biosécurité :

Un aspect à ne surtout pas négliger !

On entend régulièrement parler d’épidémies animales telles que la grippe aviaire, la fièvre aphteuse ou plus récemment la peste porcine en Europe.

Ces évènements révèlent l’importance de protéger les élevages en appliquant des mesures de prévention et de protection. L’ensemble de ces mesures peut être regroupé sous le terme générique de BIOSECURITE.

Quel est le but de la biosécurité ?

Les mesures de biosécurité doivent permettre de :

  • Limiter les risques d’introduction d’agents pathogènes dans l’élevage (biosécurité externe) ;
  • D’éviter leur dissémination interne et leur sortie vers d’autres élevages, l’environnement et l’Homme (biosécurité interne).

Dans les ateliers bovins, les mouvements d’animaux et les nombreux intervenants peuvent véhiculer des agents pathogènes. Si, les contrôles d’achat permettent d’éviter l’introduction d’un certain nombre de maladies, les conditions d’accès des intervenants dans les élevages ne sont pas encore suffisamment contrôlées, tout comme la gestion des parcelles mitoyennes à d’autres élevages.

Quelques exemples simples :

Une signalisation adaptée :

  • Une signalisation adaptée à l’entrée de l’élevage permet d’orienter les « visiteurs » vers un point d’accueil d’où l’accès aux bâtiments se fera sous condition, en respectant un protocole sanitaire (lavage, désinfection, pédiluve). Au sein de la zone d’élevage, la mise en place d’un plan de circulation doit permettre d’éviter les croisements de circuits propre/sale (alimentation/effluents par exemple), le croisement des circuits internes avec celui des véhicules de livraison.

Voir l’exemple de l’illustration « Dans mon exploitation » ci-dessus (Source GDS Bretagne).

Au pâturage :

  • Au pâturage, là encore le bon sens prédomine : il faut autant que possible que les animaux des voisins ne se retrouvent pas chez vous ! Plusieurs solutions existent comme la mise en place de doubles clôtures espacées, la création de chemin entre deux parcelles, une mise sur les parcelles différée en fonction du planning du voisin, etc…

Des règles d’hygiène strictes !

  • Dans les bâtiments, des règles d’hygiène strictes des locaux et du matériel facilitent la gestion du microbisme ambiant, protègent les animaux des infections et évitent la propagation de germes pathogènes. Quelques exemples : utiliser des aiguilles à usage unique, ne pas faire d’opérations sanglantes sur les animaux autant que possible (écornage d’adultes par exemple), nettoyer correctement le matériel de parage, de contention, de transport etc.

Les élevages hors-sols maîtrisent les règles de biosécurité et appliquent des protocoles sanitaires stricts. Des progrès sont attendus dans les élevages ouverts que sont les ateliers bovins!

Les abords de vos bâtiments

  • Ne pas négliger les abords de vos bâtiments : la lutte environnementale (raclage, curage, gestion du fumier et des plantes alentours) permet d’éliminer une majorité des gites larvaires d’insectes. Et c’est d’autant plus important quand on sait que les insectes sont de possibles vecteurs de maladies (les stomoxes et la LBE, les tiques et la piroplasmose etc), ou tout simplement être de petits organismes vivants bien gênants pour nos animaux…

Dans le cadre de l’assainissement de la Leucose, les techniciens GDS réalisent gratuitement un audit puis un suivi lutte intégrée de votre exploitation.

N’hésitez pas à nous contacter si cela vous intéresse.

Vous trouverez ci-dessous la plaquette en PDF du RITA récapitulative de toutes ces mesures pour une lecture plus schématique

Bien des éleveurs font de la biosécurité sans le savoir : dératisation, désinfection, doubles clôtures, contrôle d’achat !

Vous pouvez d’ailleurs vous-même vous auto-évaluer grâce au questionnaire en ligne de GDS France (lien ci-dessous) :

La biosécurité est l’affaire de tous, de l’éleveur dans son quotidien aux intervenants qui circulent dans la zone d’élevage : à vous de la définir chez vous !